Les milliards d’euros dépensés par le consommateur, et les dizaines de milliards d’euros à venir auront finalement servi à développer l’industrie photovoltaïque asiatique ainsi que les industriels éoliens en Allemagne et au Danemark
Contrepoints, article Michel Gay, 6/11/2017
Par un soir froid sans vent de janvier 2020, en rentrant du travail, les Français poussent un peu leur chauffage. À 19h00, tout s’éteint. C’est le black-out, la coupure généralisée de courant mettant en péril la vie de millions de citoyens. Comment a-t-on pu en arriver là, et où sont les responsables ?
Dans son scénario 2050, l’ADEME a prévu que la part de production d’électricité soit de 17% pour le solaire et 63% pour les éoliennes.
Ce soir là, les trois quarts des éoliennes sont au repos (par manque de vent) et les panneaux photovoltaïques ne produisent rien dans le noir.
Les barrages hydrauliques turbinent déjà à plein régime (à condition qu’il ait plu les semaines précédentes).
Importer de l’électricité d’Allemagne (ou d’ailleurs) est impossible. Il y fait nuit aussi, et ce pays a le même problème à résoudre puisque l’absence de vent est général sur l’Europe. Les réserves «pilotables à la demande» de production d’électricité nécessaires pour faire face aux besoins de cette soirée sont… insuffisantes. Elles ont tout simplement été sous estimées (voire « oubliées ») dans le scénario ADEME. Continuer la lecture