Photo Armelle Ouvrat
Le second réseau départemental de voies ferrées est déclaré d’utilité publique le 28 mars 1912. L’ingénieur en chef Harel de la Noë propose de réaliser sept viaducs en béton armé, en utilisant le maximum d’éléments préfabriqués. Trois sont détruits.
Les quatre viaducs principaux, avec une arche coulée sur place, sont :
- Cadolan, à Guingamp, détruit en 1978,
- Kerlosquer sur le Trieux, proche de Guingamp, abandonné depuis 1938,
- Caroual à Erquy, non utilisé par la voie verte reliant la Normandie à Brest, fermé ;
- Port-Nieux, sur les Communes de Fréhel et de Plévenon, fermé depuis 1996.
Le viaduc de Port-Nieux, implanté le long de la baie de la Fresnaye comporte :
- une arche centrale de 26 m de portée, franchissant la vallée du ruisseau « le Nieux »,
- trois arches de 12 m et une longue passerelle côté Fréhel,
- quatre arches de 12 m, côté Plévenon.
Photo Armelle Ouvrat
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Caractéristiques : longueur de 207,70 m. largeur utile de 3,90 m. hauteur maximale de 29 m.
Il a supporté le trafic sur la ligne côtière de Saint-Brieuc à Matignon du 27 juin 1926 au 2 décembre 1948.
C’est un ouvrage imposant, trop peu connu, situé dans la plus importante zone touristique du département. Sa réhabilitation permettrait de réaliser une voie verte exceptionnelle entre Port à la Duc et le phare de Fréhel. De surcroît, c’est l’une des œuvres maîtresses de l’ingénieur costarmoricain qui serait ainsi réhabilitée.
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L’Association AMENO-HAREL a édité 28 ouvrages sur son œuvre. Vous pouvez les acquérir au siège 14, allée Boileau 22 950 Trégueux et dans les librairies. La coordination locale est assurée par René Hémond 2, rue de la Longuerette 22 240 Fréhel tel 02 96 41 39 02
Le site est www.hareldelanoe.fr
Histoire du viaduc de Port Nieux ( ici )