Sur les plages de Plévenon et de Sables d’Or la baignade vient d’être « temporairement » interdite en raison de la « non-conformité de l’échantillon d’eau prélevé le 19 juin » et vu l’information de l’Agence Régionale de Santé le 21 juin, « jusqu’à l’obtention de résultats conformes».
Les arrêtés municipaux de Fréhel et Plévenon sont datés du 22 juin et placardés en mairies et à l’entrée des différentes plages (photo Sables d’Or).
Une plage semble épargnée : l’Anse du Croc n’est pas citée par l’ARS, peut-être parce que n’étant pas à l’embouchure d’une rivière côtière ? Si c’est le cas cela signifierait que l’origine de la pollution est à rechercher en amont.
Nous avons déjà alerté les mairies sur les problèmes de la qualité des eaux de rivière se déversant sur les plages (2017 : pollution de la mare aux Saussoies aux Grèves d’en bas). Aucun écho, circulez, il n’y a rien à voir ! Même à la gendarmerie de Matignon l’accueil fut tiède…
Aujourd’hui nous considérons que c’est assez : trois plages interdites de baignade (et on omet d’avertir les vacanciers qu’il vaudrait mieux éviter de ramasser les coquillages sur les rochers…). Les mesures d’interdiction sont le minimum requis en ce genre de circonstances mais il faudrait évidemment empêcher que cela se reproduise et donc qu’il y ait enquête et suppression des causes.
Tout cela dans la plus parfaite transparence, ce qui n’est pas la spécialité locale semble-t-il :
• Pourquoi ne sommes-nous pas informés sur l’origine de ces pollutions ? (qui protège-t-on ?)
• Quelles mesures sont-elles prises pour éviter le renouvellement de ces pollutions ?
Ces questions nous venons de les poser par écrit aux deux Maires et à Mme la Sous-Préfète de Dinan en précisant que ces courriers et les éventuelles réponses (on peut rêver !) feraient l’objet d’une large communication auprès de la population. L’omerta sur l’origine de la pollution des plages doit cesser, que ce soit au sujet des algues vertes que l’on voit réapparaitre sur les plages d’Erquy ou de ces bactéries dangereuses pour la santé.
Nous ne lâcherons pas les autorités sur ce sujet.