Alors que circule ce petit film qui exprime toute l’inquiétude suscitée par l’arrivée de cette installation industrielle dans une baie de St Brieuc riche d’une faune exceptionnelle :
Cliquer ici : Les trésors en péril de la baie de St Brieuc
Alors que l’on append que Siemens, qui doit racheter Gamesa, lequel a repris Areva (il faut suivre !) refuse de conserver le projet de motorisation de 8MW qu’Areva devait fabriquer dans une usine (restant à construire et devant créer des emplois) pour équiper le parc éolien de notre baie de St Brieuc :
Article Ouest-France Normandie, 18 mars 2016 : Eoliennes. La construction de deux usines au Havre compromise.
« En passe de racheter Gamesa, le groupe Siemens abandonnerait l’idée de construire deux usines au Havre.
« C’est un très gros dossier mais il n’y a rien de neuf depuis longtemps. Il y a des incertitudes sur la façon dont va s’organiser la filière industrielle française de construction des éoliennes
offshore », confiait Édouard Philippe, le député-maire du Havre il y a quelques semaines. La construction de deux usines de fabrication d’éoliennes au Havre pourrait être compromise. Le projet d’Adwen (coentreprise créée par Gamesa et Areva wind) serait remis en cause par le rachat prévu du constructeur espagnol d’éoliennes Gamesa par le groupe allemand Siemens.
Selon l’agence Reuters, Siemens, leader du marché offshore en Europe, estimant insuffisants les marchés obtenus en France par Adwen ne construirait pas d’usines.
L’attribution des champs français à Areva ayant été conditionnée à cette construction, « le gouvernement pourrait annuler les contrats, dont la valeur combinée atteint près de six milliards d’euros ». « Développant ses propres turbines », Siemens ne souhaiterait pas non plus reprendre la technologie de turbines d’Areva au sein d’Adwen destinée à équiper les champs français.
750 emplois en jeu au Havre : Au Havre, Adwen avait le projet d’installer une usine de fabrication de pales, une usine d’assemblage des nacelles et un banc de test des éoliennes avant leur transport pour les parcs éoliens de Saint-Brieuc, Dieppe – Le Tréport et Noirmoutiers – Ile d’Yeu. Initialement annoncée en 2016, la construction des usines était finalement prévue pour 2017-2018. Elles devaient générer la création de 750 emplois directs. »
Nos élus briochins continuent de se réjouir… au contraire de ceux d’Erquy qui viennent de voter à l’unanimité une motion contre ce projet !
ouestfrance-entreprises.fr, 18 mars 2016
http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/saint-brieuc-lagglo-soutient-projet-parc-eolien-mer-18-03-2016260118 Saint-Brieuc.
St Brieuc – L’Agglo soutient le projet de parc éolien en mer
Les élus se réjouissent de la confirmation de la création de 140 emplois dédiés à la maintenance du parc. Ils seront localisés à Saint-Quay-Portrieux. Un projet vu comme une « opportunité ».
Un tremplin économique
À l’horizon 2020, la baie de Saint-Brieuc doit devenir l’un des principaux sites français dans le domaine de l’éolien en mer avec l’implantation d’un parc de 62 éoliennes de 8 MW sur 75 m2. Ce projet de 2,5 milliards d’euros, financé par le consortium Ailes marines (constitué des sociétés Iberdrola et Avel Vor), prévoit la création de 140 emplois dédiés à la maintenance du parc. Ils seront localisés à Saint-Quay-Portrieux pour la durée d’exploitation du parc : 20 ans. C’est en tout cas l’engagement pris par le maître d’ouvrage.
Les élus de l’Agglomération, réunis hier soir en conseil communautaire, se réjouissent de cette confirmation. Et apportent leur soutien à ce projet dans lequel ils voient une « opportunité » pour le territoire. « Il permet de répondre à la dépendance énergétique de la Bretagne et à l’enjeu des énergies renouvelables, alternatives au nucléaire. » Ils parlent de « tremplin économique ».
Le choix du port de maintenance
C’est donc à Saint-Quay-Portrieux que s’établira le centre de pilotage des opérations d’exploitation, de maintenance, de surveillance et de gestion des flux logistiques du parc. À la clé, 140 emplois sont programmés : 100 techniciens chargés de la maintenance, 20 marins chargés de transporter le personnel et le matériel, 20 superviseurs chargés du suivi de production.
Le raccordement électrique
Pour transporter l’électricité qu’il produira vers les zones de consommation, ce futur parc éolien devra être raccordé au réseu public de transport. La réalisation de ces doubles liaisons électriques à 225 000 volts, d’une longueur de 30 à 60 km, est confiée à Réseau de transport d’électricité (RTE). Elles comprendront une partie sous-marine et une partie terrestre souterraine jusqu’au réseau existant. Pour la baie briochine, deux postes sont à l’étude : celui de la Doberie, à Hénansal, l’autre au poste de Trégueux, via un atterrage au Légué, côté Plérin.
L’impact écologique
Le raccordement des câbles de production au poste d’Hénansal passe par un zonage Natura 2000 en mer, en bordure de la plage de Caroual, à Erquy. L’élément a été pris en compte. L’impact écologique serait minime selon les élus qui se montrent prudents et assurent rester vigilants à la protection du patrimoine environnemental et à la biodiversité de la Baie.